L’épidémie de coronavirus : une catastrophe
Que la société bolivienne soit fort différente de la nôtre ne vous surprendra pas. Et il en va tout autant du marché du travail. Dans cette vidéo, Paola, une de nos assistantes sociales, rend visite durant le confinement à l’une des familles aidées par Niño Feliz.
Environ 80 % des boliviens vivent de l’économie informelle
Sans instruction, personne ne trouve d’emploi en dehors du secteur informel. L’offre de travail ne concerne que des jobs non officiels par définition, précaires et mal payés, sans aucune protection sociale , c’est-à-dire aucune assurance maladie, aucun salaire garanti, aucune pension, etc.
Vivre de l’économie informelle, c’est vivre dans l’incertitude. Que ce soit comme aide ménagère, vendeur de rue, maçon, gardien, travailleur temporaire, … un contrat journalier est déjà vu comme une aubaine. Travailler dans le secteur informel, c’est vivre au jour le jour.
Le confinement, une vraie catastrophe
Les familles boliviennes sont très souvent des familles nombreuses ou des familles monoparentales. En raison de leurs maigres revenus, elles éprouvent les pires difficultés à répondre aux besoins élémentaires que sont l’alimentation, la santé, l’éducation.
Pour elles, la situation de lockdown fut une véritable catastrophe, synonyme de perte brutale de tous revenus. La plupart des familles n’ont aucune réserve financière. Assurer un simple repas aux enfants devenait subitement une mission quasi impossible…
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, l’équipe de Niño Feliz a mis tout en œuvre pour venir en aide à ces familles désemparées. Grâce à l’aide de nombreux donateurs de Niño Feliz, ces familles ont pu à nouveau espérer et envisager l’avenir sous un jour meilleur !